Quand Game of Thrones rencontre Mad Max et qu’ils adoptent un dragon

Un Londres post-apocalyptique… et non, ce n’est pas un Brexit extrême

Imagine un matin, tu te réveilles, tu regardes par la fenêtre et t’entends pas le cri des pigeons, mais le rugissement d’un dragon qui crache des flammes comme un lance-flammes soviétique en pleine démonstration de force. Voilà le pitch. Le Londres qu’on connaît ? Désintégré, cramé, digne d’un concert de Rammstein sous acide. Et au milieu de tout ce bordel ? Christian Bale qui tente de jouer les survivants, pendant que Matthew McConaughey débarque avec un tank et un charisme militaire à couper au katana.

Les dragons : des boss de fin omniprésents

Ces bestioles, c’est pas des figurants gentils qu’on chasse en mode RPG basique. Ici, c’est Dark Souls puissance mille. Tu sors prendre l’air et BAM, un dragon te transforme en barbecue avant que tu dises "oups". Le film te donne cette sensation de danger permanent, mais heureusement, Christian Bale a appris deux-trois trucs depuis Gotham City. Entre ça et McConaughey qui saute d’un hélicoptère avec une hache, ça sent la testostérone et la sueur de vétéran.

McConaughey, le guerrier fou qu’on attendait

Si tu pensais avoir vu le meilleur de McConaughey dans Interstellar, oublie. Ici, il est rasé, musclé et tatoué comme un chef de gang post-apo prêt à cogner des dragons à mains nues. Ce mec est la fusion parfaite entre Kratos et un survivaliste texan sous amphétamines. Quand il est à l’écran, tu sais que ça va saigner ou exploser. À choisir entre lui et Daenerys, mon dragon ferait rapidement allégeance.

Des décors sublimes, mais un scénario "tiens, on l’a déjà vu quelque part"

Londres en ruines, avec des immeubles effondrés et des terres brûlées à perte de vue, c’est visuellement un orgasme post-apocalyptique. Mais côté scénario ? Un peu moins brillant. Ça sent la formule "horde d’ennemis – mission suicide – boss final", déjà vue dans mille films. Tu devines la fin à 30 minutes du début, mais t’y vas quand même, parce que t’es là pour voir des dragons cramer des trucs et McConaughey frapper dans le tas.

Des combats bien burnés, mais parfois on veut un peu plus

Les affrontements sont spectaculaires, mais parfois, ça manque de variété. Un dragon qui crache du feu, c’est cool, mais au bout de dix fois, tu veux qu’il crache des éclairs ou qu’il fasse un vol piqué sur un char d’assaut. Mais le spectacle est là, et ça fait quand même plaisir de voir des humains mal en point tenir tête à ces monstres mythiques.

Conclusion : Un film qui ne réinvente rien, mais qui brûle tout sur son passage

Le Règne du feu, c’est du pop-corn grillé à la flamme de dragon : ça crisse sous la dent, ça a du goût, mais ça pourrait être plus relevé. Avec un McConaughey sous stéroïdes et des dragons qui font du Londres en ruine leur terrain de jeu, le film est un bon divertissement bourrin. Tu cherches de la subtilité ? Va lire un bouquin. Ici, c’est du bourrinage assumé avec un gros sourire de pyromane.

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