Andrew V. McLaglen n'est pas un grand réalisateur mais un faiseur qui peut parfois être très efficace, malheureusement ce n'est pas le cas ici.
Le Rendez-vous des dupes a un début vraiment prenant, on suit 3 prisonniers fraîchement sortis de taule dont l'un possède un chèque de 25 000 $ à encaisser (son salaire pour avoir travaillé pendant de nombreuses heures en prison).
Un coup est monté contre eux, pour empêcher que cet argent soit versé à cet ancien taulard or passé environ les 15 premières minutes ce film commence sérieusement à avoir un problème de tempo...et cela durera jusqu'au final.
Si c'est bien réalisé et si l'histoire n'est pas mauvaise, je ne peux pas dire que j'ai accroché. Il y a bien sur ce manque de rythme pénalisant ce récit qui se veut quelque peu picaresque, le contexte historique (cela se déroule en 1935) passe rapidement sous la trappe, le casting est étrangement moyennement convaincant, si James Stewart est bon en même temps on ne croit jamais que son personnage a fait 40 ans de prison, je suis fan de Kurt Russell mais son jeu est maladroit (il est très jeune), Strother Martin joue un personnage un peu agaçant et qui finalement ne sert pas à grand chose. George Kennedy incarne le méchant du film, un personnage singulier qui est peut-être le plus original du film, il est moderne en plus avec ses tennis blanches.
Le Rendez-vous des dupes a pas mal d'atouts en poche, qui ne sont pas concrétisés.