Un film de 1948 avec John Wayne, qui comporte tout ce à quoi on peut s'attendre en termes de bourre-pifs, d'ivrognerie et de baisers passionnés pas toujours consentis, et qui a le mérite de nous montrer le Duke évoluer dans un autre cadre que ses westerns habituels. Néanmoins ce Réveil de la Sorcière rouge souffre d'un scénario un peu alambiqué et d'une réalisation qui abuse des flashbacks, notamment une longue parenthèse d'une demi-heure au bout d'une demi-heure de film. L'histoire de ce capitaine de marine, associé en affaires mais rival en amour d'un riche armateur des mers du Sud, est donc un peu difficile à suivre, et guère passionnante, hélas. Restent les beaux yeux de Gail Russell et Adele Mara, et quelques scènes étonnantes comme le combat entre John et la pieuvre géante (en plastique, mais plutôt bien faite !) et la plongée finale dans l'épave de la « Sorcière rouge », en scaphandre à la Tintin, pour tenter de récupérer un coffre plein de lingots d'or.