On a toujours une bonne raison de se perdre dans les bois ! Avoir fui et regretter de ne pas avoir aidé un ami finalement assassiné en est une, manifestement. Surtout quand tes autres potes te reprochent probablement de n’avoir rien fait pour éviter le drame.
C’est ainsi dans le cadre d’une rando à cinq en Suède que cet homme va devoir affronter le regard de ses amis : il faut crever l’abcès pour passer à autre chose. Mais c’est au final dans la forêt qu’il va devoir faire pénitence, expier sa faute, affronter donc ses propres démons, et qui sait, ceux qui hantent les lieux de cette forêt du grand nord !
Le film est agréable à regarder, non pas grâce à un scénario extrêmement fin et passionnant, mais par une mise en scène et des choix cinématographiques pertinents, jusqu’au fin mot de l’histoire, forcément décevant : c’est comme souvent l’attente qui est estimable, le climat de peur qui s’instille puis qui s’installe, le mystère qui attire, mais dès qu’on en sait un peu plus, même si on peut imaginer n’être que dans l’esprit ou le rêve du personnage principal, l’intérêt pour le film retombe assez vite.
Bref, Le Rituel est un bon divertissement, avec une chouette façon de filmer la forêt. J’ai cru un moment être à la Barkley, c’est pas si mal !