Son fils, ma bataille
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Dans la famille césar je demande Le roman de Jim. À l'étranger de manière prolongée, j'ai cette année été empêchée de voir bon nombre de film sortis au cinéma. Alors on profite de la cérémonie des césars et d'un abonnement canal et hop on rattrape le tout !
Dans la famille Césars cru 2025, ce film est un vrai coup de coeur ! Déçu par le Comte de Monte Cristo, en retenue par rapport à Borgo, je ne m'attendais pas forcément à tomber sous le charme du Roman de Jim, mais la vie est parfois bien faites !
Je pourrais simplement affirmer que ce film est profondément touchant et que pour cette raison seule il mérite un visionnage, mais ça ne serait pas lui rendre hommage.
En cela qu'Arnaud et Jean-Marie Larrieu nous proposent ici un film intéressant sous bien des aspects, dans un portrait pourtant simple de la vie. Le film nous fait ainsi voguer entre des questionnements successifs. Celui de l'engrenage d'une connerie qui va loin, puis de la difficulté à se remettre sur pieds. Puis, l'histoire d'amour, simple et jolie qui vous tombe dessus par pur hasard. Aussi hasardeux que cette paternité inattendue et pourtant si belle. Puis, les tensions et les brisures, trop souvent symptomatiques de la famille. Passer outre et se refaire une vie, entachée de l'ancienne, mais en écrivant un nouveau chapitre.
Le roman de Jim, nous offre un portrait touchant de toutes ces étapes de la vie au travers d'Aymeric, joué par un Karim Leklou absolument parfait et d'ailleurs récompensé ! On ressent sa peine, son injustice et cette dure façon que la vie a de lui tomber dessus sans crier gare. Le rapport à la paternité, élément central du film est très bien amené et propose un point de vue nécessaire dans le rapport entre être père et géniteur.
Ce film ne propose rien de compliqué ou rocambolesque en soi réussie très bien à amener des questionnements réels et à faire une vraie ode à la gentillesse (même si c'est dur parfois) comme le disait si bien Karim Leklou sur scène au Césars.
Le seul gros point noir de ce film réside pour moi dans un acting très disparate, avec des performances XXL de Karim Leklou mais aussi Sara Giraudeau et même Eol Personne (Jim Jeune) qui était très bon. Puis de l'autre côté Laetitia Dosch qui ne m'a pas toujours convaincu et Andranic Manet (Jim adulte) qui m'a clairement sorti du film lors de plusieurs scènes, pourtant clés.
Créée
le 13 mars 2025
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