Vous ne regarderez plus jamais votre chat de la même manière après avoir vu ce film. Et si avant de mourir, les chats partaient pour un lieu où le temps n’existe plus ? A partir de là, l’imagination de nos scénaristes développera un univers uniquement composé de matous anthropomorphes vivant tels de vrais humains. La seule différence : ce sont des chats. Sa miagesté le roi vous invite expressément à un banquet au Royaume des chats.
Pas si mal la vie de chat ?
Imprévisibles, sournois, vicieux, agressifs, trop indépendants, sauvages, tels sont les attributs qu’un « anti-chat » ou un « pro-chien » donnerait à ces petits êtres poilus à la démarche distinguée. En regardant Le royaume des chats, on se plait à imaginer qu’enfin de compte, ils jouent la comédie. Telle la position de l’héroïne de notre film illustrée sur l’affiche, nous ressentons la même sensation éprouvée en regardant Alice aux pays des merveilles. Nous ne savons pas si nous rêvons ou si cette aventure est bien réelle, qu’importe, l’espace d’une petite heure, notre esprit va se laissé aller à la rêverie, accueillant avec plaisir tout ce que l’on nous offrira.
Partez loin de tout, oubliez votre vie humaine et tous vos tracas, découvrez un univers où les chats évoluent dans une société proche de la notre, et ont un langage bien spécifique adapté à leur monde. Faites la connaissance de personnages pelucheux CHAleureux hauts en couleurs comme :
L’élégant, le courageux et raffiné Baron Humbert Von Gikkingen ou simplement « Baron», dirigeant le « Bureau des chats », chargé de résoudre toutes sortes de problèmes étranges,
Muta, le gros chat blanc au sale caractère, à la gloutonnerie et à la langue de vipère, ami du Baron ne supportant pas qu’on ne traite de » gros matou »,
Toto, le corbeau noir, ami dévoué du Baron, membre du Bureau des chats servant de moyen de transport,
Blanche, la petite chatte blanche comme neige, servante au palais, à la fois douce et gentille,
Le prince Loon, fils du roi des chats dont Haru a sauvé la vie,
Natoru, la secrétaire du Royaume des chats, gardant son sang froid en toute circonstance même lorsqu’on l’attrape par la peau du cou,
Le roi des chats, ses caprices, son égoïsme, son strabisme légendaire, ses poils mal brossés et son unique croc.
Des races de chats différentes au look différents venant de tout un tas d’époques (c’est là que l’on comprend que tous les chats supposés morts depuis des années viennent au royaume), des soldats pas très futés, des gardes, des gardes du corps en costard noir, des serviteurs, des assistants, Le royaume des chats vous propose tout un univers peuplé d’une multitude de personnages loufoques qu’on sent tout droit sorti des vieux dessins animés d’antan. C’est simple, tout semble fait pour nous donner envie de rester là bas. Seulement il y a un hic. Ne restez pas longtemps, quittez ce lieu paradisiaque avant l’aube où vous risquez tout comme Haru d’être condamné à rester un chat.
Si un jour vous rencontrez une situation étrange et compliquée, venez nous voir. Dans notre pays…
Biscuits en forme de poisson et herbe à chats
Une histoire de gentillesse et de remerciements, ça existe et il n’y a que la bienveillance des Japonais pour nous la raconter. La preuve en est avec ce film où une jeune étudiante lambda ayant sauvé un chat d’une mort certaine est convié à un banquet dans un monde caché des humains. Croyez bien qu’aventure oblige, tout ne sera pas rose pour Haru, l’héroïne de notre histoire qui se rendra compte de la supercherie.
Dès les premières minutes, nous faisons la connaissance de l’adolescente. Haru elle a bon cœur, elle est travailleuse, elle est maladroite, enchaine les gamelles et donc elle drôle malgré elle, elle crie souvent, elle court tout le temps, elle est tête en l’air parce qu’elle n’est pas quelqu’un faisant des efforts pour réfléchir. Haru est attachante parce qu’il y a certains traits de sa personnalité qui nous ressemble. Surtout, on apprécie son évolution, persuadé que l’aventure que nous vivrons à ses cotés lui sera bénéfique.