Le ruisseau, le pré vert et le doux visage ? Trois éléments qui caractérisent le paradis selon la poésie arabe. Nous sommes en Egypte et le film de Yousry Nasrallah est on ne peut plus kitsch, du moins si l'on se réfère aux critères occidentaux. Mais il s'agit bien d'un héritier des grandes comédies, musicales ou pas, du cinéma égyptien des années 50 et 60. Un déluge de couleurs chatoyantes, de nourritures plantureuses et de chansons et danses orientales. Le cholestérol menace ! Il y a des éléments dramatiques aussi dans le film mais bel et bien noyés dans un déferlement de bonne humeur et de tolérance comme pour contrecarrer la morosité ambiante, surtout dans un pays où l'après révolution se révèle plus que décevante. On ne comprend pas tout des liens familiaux mais cela n'a qu'une importance relative qui passe après la tonicité de l'ensemble et sa touffeur ébouriffante.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 28 déc. 2016

Critique lue 311 fois

2 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 311 fois

2

D'autres avis sur Le ruisseau, le pré vert et le doux visage

Le ruisseau, le pré vert et le doux visage
YasujiroRilke
5

Critique de Le ruisseau, le pré vert et le doux visage par Yasujirô Rilke

Il faut savoir que Nasrallah est probablement l'un des meilleurs metteurs en scène de femmes au cinéma. Avec cet ersatz de comédie dramatique bollywoodienne, il brosse des médaillons bariolés et...

le 26 avr. 2017

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13