Le Sacrifice est le film de Tarkovski qui se rapproche le plus du cinéma d'Ingmar Bergman et de Nietzsche, pourtant les oeuvres du maître russe des années 80 me fascinent moins que celles des décennies précédentes. Le film est une réflexion sur la mort, la communication ainsi qu'une métaphore multiple, c'est spirituel et on décèle les influences provenant de philosophies chrétienne ou orientales. Mais je trouve que les personnages sont trop abruptes, difficile à saisir entièrement. La réalisation de Tarkovski est virtuose avec des durée de plans interminables, nombres d'entre-eux durent plus de 5 minutes surtout dans des distances assez larges et aux mouvements latéraux. Quant à l'image elle-même, elle est sont en métamorphose constante du sépia au noir et blanc en passant par les couleurs austères.