Ce film est un petit OVNI cinématographique. Je ne pensai pas trouver pire que Le Führer en Folie, mais voilà, c'est fait. Le jeu d'acteur est mauvais, presque insupportable à regarder. A côté de ce film, Pixel est un chef-d’œuvre. Le scénario (euh... y en a-t'il un?...) part dans tous les sens, pour ne finir nulle-part. Que veulent les Médecins qui s'occupent de Daniel? Le faire se transformer en vampire, ou le coffrer? Difficile à dire. Je pense que le scénariste (euh...) ne le sait pas non plus. Le sadique au dents rouges est un nanar à réserver à ceux qui ont l'habitude des nanars, et qui n'ont pas peur de s'ennuyer durant 3h (comment? ce film dure seulement 1h25?! Ah, bon... mais son inutilité le rend long à mourir!). En revanche, je confirme, ce film "d'horreur" s'apparente à une comédie. Sérieusement, le réalisateur pensait-il réellement que Daniel aurait l'air effrayant, avec son dentier ridicule, lors de la scène de "L'affaire de la vendeuse de farces et attrapes"? Et cette réplique concernant les poules: "Il n'y a rien de plus cruel qu'une poule". C'est... profond? Ou peut-être Daniel a-t'il un savoir que nous n'avons pas, et qu'il fait juste éclater la vérité au grand jour. Et peut-être qu'un jour les poules tueuses domineront le Monde... Ah, Daniel, tu nous auras prévenus!!
En attendant, ce film est tout simplement raté. Presque psychédélique, bizarre, sans queue ni tête. J'ai eu du mal à finir le visionnage de Le sadique aux dents rouges. Tout le long, j'avais envie de cliquer sur "Pause" et éteindre mon ordinateur. Ce film m'a fait penser aux cours de philosophie que je suivais au Lycée: je n'y comprenais rien, et le soir en rentrant chez moi, je repensai à une citation apprise durant le cour, et je réfléchissais quant à la signification de cette phrase. Le sadique aux dents rouges, c'est cela. Après avoir vu le film, j'ai essayé de le comprendre, de tirer quelque chose de profond et de philosophique de ce que je venais de voir. Je cherche encore. Je chercherai toujours.
Ma scène préférée est celle où Dents Rouges (le surnom de Daniel) meurt. J'ai enfin trouvé une mort encore plus mal jouée que celle de l'héroïne interprétée par Marion Cotillard dans Batman. Comme quoi, oui, c'est possible!
Je ne sais pas quoi dire de ce film. C'est le genre de film qui, quand on le finit, nous fait nous demander: "Bordel, qu'est-ce que je viens de regarder?".
Et je ne peux toujours pas répondre à cette question.
Je citerai une phrase d'Eric-Emmanuel Shmitt qui résume assez bien ce que l'on devrait faire après avoir vu Le sadique aux dents rouges:
N'essaie pas de comprendre l'incompréhensible. Pour supporter le Monde, il faut renoncer à saisir ce qui te dépasse.
C'est exactement cela: ce film me dépasse...