Second long-métrage pour le réalisateur Jean-Louis van Belle, après le mondo (Paris interdit - 1970) et avant de se lancer dans les films pornographiques (Perverse et docile - 1971), il s’essaie avec beaucoup de difficulté au film de genre avec Le sadique aux dents rouges (1971). Ce n’est clairement pas « un film de sex horreur » comme l’indique vulgairement l’affiche, loin de là. On est plutôt devant une œuvre expérimentale, un OFNI réalisé sous la forme d’un trip conceptuel (avec des images négatives (les couleurs y sont inversées, comme sur un négatif) et des plans inversés (à l’envers) qui devient au fil des minutes, un véritable nanar pseudo-horrifique. Il est ce que l’on pourrait dire, le pendant de Jean Rollin (réalisateur de Séries B horrifiques et de films pornographiques).
Une œuvre foutraque et incompréhensible, où l’intégralité du casting s’avère catastrophique. Les maquillages sont grand-guignolesques et ultra cheap (les dents de vampires achetées dans une boutique de farces & attrapes et le sang de couleur rouge vermillon), l’ensemble est tellement soporifique que l’on peut s’estimer heureux qu’il ne dure pas plus de 80min.
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