La sale heure de la paire

Dès l'annonce de la mise en chantier de ce remake, on se savait face à la plus grande association de malfaiteurs de l'histoire du 7e Art. L'incapable chronique Julien Leclercq ( Chrysalis, L'Assaut ) dirigeant les deux non-acteurs Frank Gastambide ( Pattaya, Medellín ) et Alban Lenoir ( Balle Perdue ), c'est l'assurance indubitable qu'on va nous livrer un gigantesque tas de merde fumant.

Dès les premiers instants le film ne déçoit pas. Poursuite molle, dialogues minables servis par des gens qui jouent tous faux... Il ne semble pas y avoir un pixel à sauver.

Pire encore, le film ne propose même pas d'éléments suffisamment nuls pour être risibles.

C'est juste mauvais.

Ah si ! À un moment, Ana Girardot exprime son désire de quitter le confort de la voiture de tête pour aller dans un des camions. "Non !" Lui assène le co-pilote, "Personne ne connait la route mieux que toi !"

La route, je vous mens pas, c'est pratiquement 160 Km tout droit, tout le temps. Là je reconnais que j'ai éclaté de rire...

Mais bon c'est trop peu pour en faire un plaisir moqueur à la Prometheus... De scène en scène, le film s'enlise dans des poncifs et clichés sans âme, ne propose pas une seule scène où la tension ne monte ne serait-ce que d'un soupçon. Il est exactement égal à ce qu'on attendait, mais c'est quand même sinistre de ce dire que ce noble récit, qui a fait ses preuves deux fois par la passé, est désormais entaché de cette merde.