Des pépites de nullité dans un océan de médiocrité.
J'ai rarement vu une daube pareille.
Déjà, même si après tout il n'y a pas de raison pour que seuls les grands pays aient leurs films patriotiques, le concept de propagande pro-corée anti-japonais est douteux.
Ensuite, il n'y a pas d'histoire, sinon la vie médiocre d'un pseudo assassin en dix scènes sans lien pendant lesquelles on le voit se sacrifier sans cesse pour une reine qui l'aime mais ne veut pas (même si elle croit qu'elle ne peut pas) s'enfuir avec lui.
Je tiens à signaler deux pépites de nullité parmi cet océan de médiocrité (au passage les images de synthèse sont gerbantes, du niveau des cinématique de Caesar III):
- une scène pendant laquelle le héros débile monte la garde devant la porte de la reine pendant qu'elle se fait dépuceler par son mari. Scène hilarante puisqu'elle repense à sa rencontre avec le soldat pendant qu'elle donne l'impression de prendre du plaisir.
- la scène finale où le héros se tranche les nerfs de la jambe pour ne plus avoir mal, s'enfonce une épée dans le pied pour ne pas reculer, et meurt debout malgré dix balles dans le corps (j'ai pas compté), ce qui constitue le seul miracle que l'amour ait provoqué pour lui. Juste après, la reine se prend des sabres dans le buffet et expire heureuse, contre le corps inerte mais dressé de son amant platonique.
Même les combats sont idiots et mal tournés, excepté le premier qui est à peu près regardable malgré la crise d'épilepsie qui a frappé le gars chargé du montage de la scène.
Et dire que le film a eu une récompense du Deauville Festival of Asia! Ca me donne envie de voir le reste du palmares...