Le scorpion rouge est réalisé par un honnête artisan du cinéma d'action, très prolifique dans mes chères années 80, le cinéaste Joseph Zito (Vendredi 13 chapitre final, Invasion USA), le film date de 1988 et se situe entre l'oubliable Les Maîtres de l’univers et avant le burné Punisher dans la filmographie de sa star principale le géant blond suédois Dolph Lundgren (Universal Soldier, Aquaman) qui incarne le soldat d'élite russe Nikolai Petrovitch Radchenko dépêché en Afrique pour assassiner un leader rebelle au régime communiste.
Au casting totalement masculin de cette série B d’action et de guerre, nous retrouvons M. Emmet Walsh (Blade Runner, Portés disparus), Al White (Retour vers le futur 2, Leprechaun 2), T.P. McKenna (Les Chiens de paille, Rochester le dernier des libertins), Carmen Argenziano (Série noire pour une nuit blanche, Anges et Démons) et Brion James (Tango et Cash, Le Cinquième Élément).
Nikolai Petrovitch Radchenko, Spetsnaz ou forces spéciales.
Le lieutenant Nikolaï Rachenko est un colosse aux yeux clairs. Machine à tuer des services soviétiques, il est envoyé pour une mission dans un pays africain sous contrôle russe et cubain. Il doit tuer le leader de la rebellion, Sundata. Sur place, simulant l'ivresse, Nikolaï se retrouve en prison avec Kallinda, le numéro deux des rebelles, et Ferguson, un journaliste américain ami de ces-derniers. Après une bagarre, les trois hommes s'échappent du camp à bord d'un camion, poursuivi par les soldats cubains. Ils atteignent le camp des rebelles malgré une traversée difficile. Accueilli et remercié par Sundata, Nikolaï est toutefois emprisonné !
Je suis.
Cette petite série B d'aventures des plus honorables m'avait laissé de bons souvenirs à l’époque, revisionner aujourd'hui l'œuvre n'a rien perdu de sa superbe à bientôt trente ans, bien au contraire. Le film de Zito est un concentré de testostérone à l'état pur et un modèle du cinéma d'action des eighties. Red Scorpion offre ce qu'il faut d'actions, d'explosions, de fusillades et de combats pour tenir la route avec en prime, un poil d'ambition dans ce petit scénario sonorisé par les chansons de Little Richard. Encore un gros panard décérébré !
Va au diable Zayas.