Un seul reproche...
Le seul reproche que l'on peut faire à cet opus de la Petite Sirène, c'est la voix de Sébastien... une voix de "petit nègre" sortie tout droit des caricatures les plus extrêmes ! En dehors de ça...
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le 20 mai 2011
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Une sacrée niaiserie, dont les bons sentiments gorgés de guimauve nous donnent une carie par dent jusqu'à la fin (moment tellement cucul la praline que nous sommes bons pour manger de la compote à vie...). Tous les personnages sourient béatement, tout le monde est heureux, tout va toujours très bien, et surtout pas un "outsider" dans le paysage disneyien : pas une seule sirène enrobée, ni avec un seul défaut physique, et où sont les sirènes "de couleur" (?), toutes et tous sont des canons de beauté et de finesse de taille... On veut bien que le forcing minoritaire est parfois un peu visible, mais là on le regrette amèrement dans ce club de Ken et Barbie ultra-sélec'. D'ailleurs, si vous regardez les personnages secondaires, vous vous apercevrez rapidement du "j'en-fiche" des dessinateurs : les sirènes masculines sont identiques. Seule la couleur des cheveux change... Et ne parlons pas des sirènes femmes, où les différences se comptent sur les doigts (le jeu des 7 erreurs, où l'on galère vraiment à en trouver plus de 1...). Visuellement, une pure arnaque, donc. Niveau scénario, on ne trouve que du classique, avec une méchante bidon qui est l'acariâtre (et seule "moche" si l'on peut dire) et en veut à Arielle, dont on connaît la gagnante dès la première minute. Des alliés animaliers aussi imbuvables du côté méchant (anguilles perfides sans aucune âme, à voir leurs orbites vides et leur apparence identique... décidément, on aime la photocopieuse ici) et gentil (Sébastien n'a plus le même doubleur, et l'accent antillais trop forcé et caricatural devient agaçant, et un Polochon est résumé à des "j'ai peur" toutes les deux minutes...). L'inévitable fête dans la joie et la bonne humeur qui conclue cette niaiserie nous rassure en nous avouant l'arrivée de la fin, avec tous les animaux souriant à l'apothéose de la béatitude ou de la stupidité (on ne sait plus trop)... Des sourires partout, des personnages parfaits (en jean slim taille 34) et tous identiques, une histoire classique et prévisible, on aurait préféré regarder une publicité pour une photocopieuse.
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le 9 oct. 2021
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