Avec ce film, bâti de toutes les conventions du pire cinéma français, Lautner est tombé en pleins dans le piège dont il s'était sorti à grand peine sorti dans arrêtez les tambours. Quelques très lourdes astuces de mise en scène (et deux plans empruntés à Welles!) aggravent encore les choses. Les dialogues de Pierre Laroche sont pires que jamais. Le procès est un des plus ennuyeux et des plus faux que le cinéma ne nous ait jamais montrés. (Les cahiers du cinéma n°132, Juin 1962)
(Le film à reçu deux fois une étoile et six point noir ce qui veut dire: "inutile de se déranger". )
Les cahiers du cinéma à cet époque c'est un peu comme les petits bourgeois du film, ils sont eux aussi hypocrites, enfermés dans leurs certitudes d'intello parisien, dans leurs sentiments d'appartenir à une élite du bon gout et qu'il est tout à fait impossible qu'un bon film français soit fait par une personne qui se trouve en dehors de leurs cercle/secte. Si tu n'es pas de la "Nouvelle vague" alors ce que tu fais c'est de la merde, un point c'est tout. Pourtant quel est la différence entre ce film de Lautner et ceux de Chabrol? L'un à la "carte", l'autre n'est qu'un réalisateur affilié à la qualité "Qualité française".