C'est sans plaisir que je dois dire tout le mal d'un film dans lequel figure Jean-Pierre Darroussin.
Car c'est sans plaisir que j'ai regardé le premier 1/4 d'heure et m'en suis tenu là.
L'art du remake est un art beaucoup plus exigeant qu'il n'y parait : il consiste à compenser l'absence d'originalité de l'oeuvre par un traitement qui vient sublimer la version inaugurale. Ici, rien. Juste une évolution dans le scénario : Sylvain Sautral, l'innocent inculpé dans le film de Lautier, devient un arabe de service qui constitue une victime commode pour une France coloniale et raciste.
On comprend alors mieux pourquoi des gens ont consacré du temps et de l'argent pour reprendre une oeuvre réussie : il fallait une morale présentable pour la télévision publique, sur fond de culpabilité à 2 balles.
Beurk.