Cela me rendait triste de voir des notes moyennes de 5/10 ici ou ailleurs, donc j'en viens à critiquer ce film. Déjà je trouve l'histoire tout à fait honnête, le plan diabolique se renferme peu à peu sur Vincent Mandel déjà à bout vu qu'il est en instance de divorce et ce contexte là pardonne quelques points du scénario.
Clovis Cornillac dans le rôle du "salaud" est magistral, je ne le connaissais pas du tout dans ce registre, la réalisation n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de nous le montrer d'un air sombre prêt a en découdre envers ses proies.
Même l'avocat et ami de Vincent, le dénommé Sam (Simon Abkarian) est largement convainquant et ses arguments ont y crois.
Mon seul reproche reste sans doute les révélations du mal, la nature, le traumatisme de Joseph Plender (Clovic), une histoire bien sombre et le héros n'y prête hélas pas assez attention et ses motivations sont hélas sous-exploité si on excepte bien sûr "sa mère".
C'est là mon seul reproche, contrairement à une autre critique, le rôle de Pierre Richard ne m'a nullement dérangé. Mention spéciale à Olga Kurylenko qui débutait dans le métier et qui hélas, disparaît bien trop vite du film.