Le Serpent est un polar psychologique qui nous tient en haleine du début à la fin.
Ou comment une relation dite amicale peut vite devenir notre pire cauchemar.
Yvan Attal joue le role d'un photographe de mode, qui retrouve un ami d'enfance "par hasard", et c'est alors que sa vie bascule du coté obscur.
Pourquoi tout cela, est ce une vengeance, de la jalousie, ou juste parce que c'est comme cela.
C'est aussi l'intérêt du film.
A tout cela on ajoute une distribution de très grande qualité, avec un épatant et machiavélique Clovis Cornillac, dans le rôle d'un homme qui va s'avérer tout simplement très dangereux.
C'est pesant, et les rebondissements ne sont pas inutiles.
Un bon polar français avec un scénario original, ça ne se refuse pas.
Et ça ne se refuse encore moins car comme évoqué au dessus, oui la distribution est vraiment sympa.
On y trouve en effet un pierre Richard ni grand blond ni François Pignon.
Un acteur que j'apprécie beaucoup aussi en la personne Simon Abkarian dans le rôle d'un avocat ami.
On revient également à nos premières amours, avec le générique des brigade du tigres, car oui nous trouvons aussi Jean Claude Bouillon dans ce film.
Enfin de manière assez classique Yvan Attal joue le rôle de celui qui découvre le vrai visage de son ami.
Toute cette superbe affiche au service de ce bon polar, dominé par un Clovis Cornillac épatant et extrêmement flippant.