Une jeune garçon reçoit en cadeau un singe mécanique, sauf que celui-ci est maléfique et va déclencher une série d’incidents mortels tout autour de lui…
Le Singe du diable (1984) est l’adaptation officieuse de la nouvelle de Stephen King (l’adaptation officielle n’interviendra que 40 ans plus tard avec The Monkey (2025) d’Oz Perkins). Le premier long-métrage de Kenneth J. Berton s’avère être totalement dénué du moindre intérêt et n’a d’ailleurs jamais bénéficié d’une exploitation en salles dans l’hexagone, sortant directement en VHS.
Le scénario est parfaitement convenu et plagie ouvertement l’oeuvre de King. On se retrouve avec un jouet maléfique, sous la forme d’un singe mécanique qui actionne les cymbales qu’il à chaque main et qui sera l’élément déclencheur de chaque drame (dans l’adaptation officielle, ce sont des baguettes et l’histoire est sensiblement identique). Une intrigue déjà vue et revue, sans la moindre originalité, à la mise en scène d’une pauvreté abyssale (on devine le manque de moyen), avec des acteurs amateurs doublés en VF des comédiens shootés au Tranxène. Bref, rien n’est fait pour nous aider à y adhérer, sans parler de l’absence totale de rythme qui nous fera sombrer dans un état végétatif avant le générique de fin.
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