Un film noir qui ressemble à beaucoup d'autres.
William Petersen, y incarne un flic-psychiatre obsédé par les tueurs en série psychopathe, prêt à délaisser sa famille et à braver tous les dangers retrouver un tueur névrosé en manque d'affection.
Le scénario et la mise en scène son passable, même si pas très surprenant, on se laisse facilement emporter par cette histoire de tueur fétichiste. Certains traits du scénario sont tout de même agaçant : 1° Le 1er rôle trop vu : Will Graham, le héros incompris, exerçant sont métier comme une obsession au détriment des siens et de lui même, il serait rongé par les remords si une autre famille mourrait sans qu'il ai accepté l'enquête. L'homme va prendre tous les risques jusqu'à ce donner en appât pour tenter d'attraper le tueur. Un enquêteur au technique "pas comme les autres", qui essayent de comprendre l'instinct et la méthodologie des tueurs qu'ils recherchent, à tel point qu'un d'eux (Hannibal Leckter) lui dit avoir des points communs
Sa petite famille (sa femme et son jeune fils) attendant sagement à la maison totalement impuissante, est le point faible de notre héros qui se précipite à leur secours lors du moindre danger.
Outre l'enquête, Michael Mann prend le parti de faire de la psychiatrie un élément central de son film, son personnage principal Will Graham essaye de penser comme les tueurs pour pouvoir retrouver ces derniers, convaincu qu'ils n'agissent pas sans motifs et sélectionne leurs victimes au préalable. Il s'adonne ainsi à de long monologue de réflexion où il essaye d'infiltrer la pensé du tueur. Le schéma psychiatrique qu'il nous décrit est très banal et même cliché, un homme n'arrivant pas à se faire désirer décide de tuer pour y parvenir, celui-ci aurait été victime durant son enfance des coups de sa famille ce qui l'aurait poussé à devenir un monstre... Rien de très nouveau.