Un thème profond, des meurtres glaçants alors que la chaleur règne au-dehors, des mœurs relâchés, des assassinats gratuits, des cravates parfois trop longues, parfois trop fines, parfois trop jaune. Du Mann tout craché dans sa période de sainteté, le type savait te coller la bonne musique au bon moment. Le sixième sens, le vrai, le voilà, projections sur projections, l'enquêteur qui à passé trop de temps undercover, imbibé de ce qu'il hait, à la fin ne cède pas. Aucune lourdeur, peu de retenue, des dialogues étonnamment mystiques et bons, des scènes d'action coupées au couteau, qui cisaillent la brume autour du maniaque. La fusillade de fin à l'image des protagonistes, surréaliste et prenante. Du très bon eighties bien dark.