J'avais gardé un bon souvenir de ce film, regardé parmi tant d'autres avec les tendres yeux de l'enfance, un mardi soir sur M6. Et puis j'ai grandi putain. En revoir certains passages sur internet 10 ans plus tard (putain...), c'est un choc. Déjà parce que ces acteurs bankables de l'époque sont has-been aujourd'hui (JC tient désormais plus de Jackie que de Chan), et ensuite parce qu'on se rend compte que déjà à l'époque, ils étaient en roue-libre.


Bref, c'est tonton Jackie le pervers qui se masturbe devant la glace transparente d'une galerie d'art. Son pote le Kebla ne l'en empêche pas, bien au contraire. De toute façon, il est là que pour les quotas, faut pas en plus lui mettre plus de deux lignes de scénario.
Une fois l'affaire conclue, et comme il a perdu son permis de conduire, connerie pour un taxi, Jackie déboule à pole emploi. Pas de chance, le seul job de libre est offert par une méga bombe aux vrais faux airs de salope mondaine : chauffeur de la doublure de James Bond.
Pas du tout vénal, le gentil chinois accepte cependant, car la somme est très très grosse et qu'il faut amener de l'argent au pays.


Tout se passe bien dans le meilleur des mondes quand Frédéric, le réalisateur, se rend compte qu'il va payer 10 millions pour un film Jackie chan sans une seule scène d'arts martiaux. Après avoir viré le scénariste (ce qui se révèlera une grossière erreur par la suite), il décide que James Bond va aller à l'hôpital et que le chinois souriant va le remplacer (on peut peut être avancer l'idée de la contrefaçon chinoise de james Bond, je sais pas...)... en lui chouravant son smoking, source de tout ses pouvoirs de bogossitude. S'en suivent tout un tas d'évènements navrant dans lesquels les personnages sont joués par des acteurs au talent équivalent à un rooster de chez KFC, jusqu'à la scène finale :


Bien aidé par l'ensemble de l'équipe d'espions avec qui il a sauvé le monde de la noyade (sisi), notre Nem préféré tente de violer la dame de la galerie d'art. Malheureusement, elle est armée d'un gaz au poivre et il se voit obligé de renoncer. Tant pis, il jette son dévolu sur Jennifer je sais plus quoi. FIN.
(Mais ne vous inquiétez pas, entre temps il y a plein de racisme latent et de blagues vaseuses qui ponctuent cette daube, amenant à se poser une véritable question : Comment, en tant que représentant Hollywoodien de l'Asie (#raccourci de l'espace), on peut accepter de jouer dans un truc comme çà ?)

Jb_tolsa
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le 26 févr. 2016

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