La Gifle
En Mandchourie, pendant la deuxième guerre, Arita est chargé de superviser Omiya (Shintaro Katsu, génial), yakuza dans le civil. Le film joue du contraste et de l’amitié entre les personnalités...
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le 26 janv. 2021
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En Mandchourie, pendant la deuxième guerre, Arita est chargé de superviser Omiya (Shintaro Katsu, génial), yakuza dans le civil. Le film joue du contraste et de l’amitié entre les personnalités opposées d’Arita l'intellectuel objecteur de conscience et d’Omiya le costaud, instinctif, bourru et porté sur la bagarre. Pas de combats au front, mais la menace de celui-ci se fait sentir tout du long, et la vie dans cette caserne est suffisamment éprouvante pour te dégoûter de l’armée, si besoin était. Masumura propose de nouveau une relation intime qui se construit dans la souffrance, il y a du sadisme chez Arita et du masochisme dans l’attitude d’Omiya, prompt à s’en prendre plein la gueule pour son ami, il faut le voir encaisser les coups avec dévotion. Les gifles rythment le film, c’est presque de la musique, ce serait comique si ce n’était pas si tragique. Décidément Masumura à cette capacité à tirer parti du potentiel graphique de chaque scène, voir par exemple l’ouverture avec ce plan sur les restes d’un squelette puis le recadrage sur les baraquements. (vu en 2021)
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le 26 janv. 2021
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