Voir le film

L’enfance, l’âge adulte et la vieillesse de cinq sœurs nées et élevées dans un appartement au dernier étage d’un immeuble de la banlieue de Palerme. Après avoir adapté son roman sans Palerme, sa première réalisation, Emma Dante tire son deuxième long-métrage, Le sorelle Macaluso, de sa propre pièce de théâtre. Procédant par ellipses, le film en dit beaucoup moins par ses dialogues que par ses images de l'appartement, qui tient le premier rôle, qui est aussi bien le lieu d'habitation des jeunes filles qui vieillissent que d'innombrables tourterelles, autres personnages permanents. De l'insouciance de l'enfance (sans adultes) aux tourments et remords du temps qui passe, le film n'explique que bien peu de choses, à part l'événement tragique qui a endeuillé cette sororité. Le problème majeur, malgré la mélancolie diffuse du film qui agit à plein, est la difficulté d'identifier les sœurs à travers les âges. Il faut se contenter d'une atmosphère de plus en plus lourde et triste à mesure que les années passent, comme dans un rêve ou un cauchemar.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)

Créée

le 19 août 2021

Critique lue 475 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 475 fois

D'autres avis sur Le sorelle Macaluso

Le sorelle Macaluso
bougnat44
4

5 sœurs + 3 âges = 89 mn d'ennui

C’est l’histoire des 5 sœurs Macaluso (âgées de 9 à 18 ans) qui vivent à Palerme (le grenier sert à élever des pigeons « loués » pour des mariages) et qu’on voit enfants, adultes et vieilles (absence...

le 30 juil. 2021

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13