Réactualisant l’œuvre de Marcel Pagnol, décidément impérissable, Christophe Barratier délivre un métrage engageant, généreux et abordable. Malgré un enjeu narratif restreint, ses mémoires sur l’hérédité, la découverte de l’affection pour autrui et la camaraderie allonge son chatoiement, son cœur et sa mélancolie du temps qui passe. Moins éblouissant tout de même que les deux films d’Yves Robert, les acteurs s’échinent à interpréter leur rôle correctement à coup d’accents exagérés mais c’est peine perdue.