Hier, au nouvel an, j'étais seul.
Quoi de mieux pour un pauvre isolé, abandonné, que de se regarder le tombeau des lucioles, un jour comme celui-la?
On m'en a taris d'éloge, on m'a averti et j'ai donc, en connaissance de causes, lancé le visionnage de ce drame tire-larme.
Et déjà, dès les premiers instants, alors qu'on ne prenait que la température, on nous donne un bout du fil. On n'en est pas sur, mais pourtant, on sait. On sait comment ça va se terminer. On sait quel côté du fil on a attrapé.
Même si le doute subsiste, même si on garde espoir, un espoir désespéré et faible, comme la durée de vie d'une luciole... On accepte ces petits moments de bonheurs, de joie parmi tant de tristesse, de tragédie et d'horreur que nous raconte cette histoire.
Mais le temps passe, les mauvaises nouvelles, les échecs accumulés, cette ambiance qui se mortifie peu à peu, nous précipitant à cette fatalité si crainte, si attendue.
C'est ça le tombeau des lucioles. Un destin, des personnages, et vous.
PS : en fait j'avais lancé le film pour la famille mais, ils se sont tous endormis, alors je l'ai regardé seul.
Pour tout vous dire, je m'attendais à BEAUCOUP pire de ce long métrage. Très beau, très triste certes, je n'ai pas sorti de mouchoir, mais je l'ai trouvé touchant, presque ébranlé.