La Galice jusqu'à l'hallali
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Le héros du film, fraîchement diplômé de l'université, trouve un emploi dans une entreprise à Osaka. Il a devant lui plus d'une trentaine d'années à travailler, sans grand espoir de s'épanouir. D'une manière très sarcastique, Kon Ichikawa décrit les joies du salarié dans le Japon de l'après-guerre et du capitalisme. Partout, le paysage est bondé : dans les rues, dans les trains, à l'agence pour l'emploi ... Le film rappelle parfois les grandes heures du muet burlesque avec son personnage principal passif, concassé par un système qui le rend hagard, évitant de peu la maladie mentale. L'humour est assez subtil, ne fonctionne pas toujours pour un spectateur occidental, mais s'avère souvent efficace dans cette critique peu amène d'une société qui rend anonymes et désabusés ses citoyens. Le constat reste encore valable aujourd'hui, en grande partie.
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Créée
le 19 avr. 2023
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