Train d'enfer
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Dans le compartiment d'un train, cinq hommes entourent un sixième, qui se met à tirer les cartes d'un tarot afin de leur dire quel sera leur (funeste) destin.
Le train des épouvantes est le premier film d'un genre dont se fera la spécialité le studio anglais Amicus, à savoir l'omnibus, plusieurs petites histoires avec un budget très réduit, et un maximum de noms sur l'affiche, même si leur présence est courte. D'ailleurs, on retrouve déjà Peter Cushing, en tireur de cartes, ainsi que Christopher Lee dans un de ces sketches. Tous ont la particularité de ses terminer mal pour chacun des occupants de ce compartiment ,ce qui donne cinq histoires qui sont au fond assez homogènes sur leur qualité, qui tournent toutes autour du fantastique.
Il y a une histoire sur un loup-garou, le vaudou, une pousse de vigne (!), une main tueuse et un vampire. Sans citer chacun des sketchs, mon préféré est sans nul doute celui avec la main tueuse, avec un horrible (dans le sens méchant) Christopher Lee, qui est ici un critique d'art qui démolit l'oeuvre d'un jeune peintre, lequel lui répond par une boutade qui va faire rire l'assistance et humilier cet homme. Lee se venge en renversant en voiture le peintre, et en lui écrasant la main avec laquelle il peint, et cette dernier va bouger toute seule, au suicide du peintre, afin de se venger.
D'ailleurs, dans le casting, on retrouve Bernard Lee (M dans James Bond), Michael Gough qui joue le fameux peintre, et un tout jeune Donal Sutherland qui est le personnage principal du dernier sketch, un mari qui découvre que son épouse est une vampire.
Le tout avec des intermèdes de Peter Cushing, dont le rôle nous sera donné à la fin du film, que j'ai trouvé très réussi et qui sait se faire montre de ses moyens modestes pour proposer des choses au fond assez effrayantes car au bout du chemin se trouve la mort...
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le 11 sept. 2021
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