Train d'enfer
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Dr. Terror’s House of Horrors ne vaut que pour deux choses : la réalisation du récit-cadre, à savoir le voyage en train, qui propose des mouvements de caméra, une photographie mémorable et un certain sens du cadre apte à susciter l’oppression – les personnages paraissent enfermés dans le plan comme ils le sont dans leur destin et dans le wagon –, et le choix d’un enchâssement d’histoires correspondant chacune au devenir des passagers qu’interprète le mystérieux Doctor Schreck (Peter Cushing) via son jeu de tarot.
Lorsque les récits enchâssés interviennent et se suivent, entrecoupés de retour dans le train, le château de cartes s’effondre et laisse place à un amateurisme confondant : les segments utilisent la brièveté pour masquer les limites budgétaires d’une production incapable de représenter l’horreur en termes techniques – tout se passe hors-champ – mais également incapable de nous faire ressentir une quelconque peur due, cette fois, à l’élaboration d’une ambiance absente. Nous n’attendons qu’une chose : revenir dans le wagon central dans l’espoir que l’histoire à venir sera plus immersive ; aussi allons-nous de désillusion en désillusion, quoique la partie intitulée « Voodoo » apporte un semblant de dépaysement – nous sommes aux Caraïbes – et d’originalité – dans un club de jazz – guère suffisant pour rattraper le reste.
Créée
le 24 oct. 2021
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