Train d'enfer
Pour son entrée sur le marché de la production du film d’épouvante, la firme de la Amicus s’inscrit dans la droite ligne du travail de la Hammer d’un point de vue esthétique et met en place un...
Par
le 13 juil. 2024
4 j'aime
3
Dr. Terror’s House of Horrors ne vaut que pour deux choses : la réalisation du récit-cadre, à savoir le voyage en train, qui propose des mouvements de caméra, une photographie mémorable et un certain sens du cadre apte à susciter l’oppression – les personnages paraissent enfermés dans le plan comme ils le sont dans leur destin et dans le wagon –, et le choix d’un enchâssement d’histoires correspondant chacune au devenir des passagers qu’interprète le mystérieux Doctor Schreck (Peter Cushing) via son jeu de tarot.
Lorsque les récits enchâssés interviennent et se suivent, entrecoupés de retour dans le train, le château de cartes s’effondre et laisse place à un amateurisme confondant : les segments utilisent la brièveté pour masquer les limites budgétaires d’une production incapable de représenter l’horreur en termes techniques – tout se passe hors-champ – mais également incapable de nous faire ressentir une quelconque peur due, cette fois, à l’élaboration d’une ambiance absente. Nous n’attendons qu’une chose : revenir dans le wagon central dans l’espoir que l’histoire à venir sera plus immersive ; aussi allons-nous de désillusion en désillusion, quoique la partie intitulée « Voodoo » apporte un semblant de dépaysement – nous sommes aux Caraïbes – et d’originalité – dans un club de jazz – guère suffisant pour rattraper le reste.
Créée
le 24 oct. 2021
Critique lue 138 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Le Train des épouvantes
Pour son entrée sur le marché de la production du film d’épouvante, la firme de la Amicus s’inscrit dans la droite ligne du travail de la Hammer d’un point de vue esthétique et met en place un...
Par
le 13 juil. 2024
4 j'aime
3
Dans le compartiment d'un train, cinq hommes entourent un sixième, qui se met à tirer les cartes d'un tarot afin de leur dire quel sera leur (funeste) destin. Le train des épouvantes est le premier...
Par
le 11 sept. 2021
4 j'aime
Plutôt déçu par ce film, moi qui suis friand des films d'horreur à sketchs je pensais vraiment que celui ci allait me plaire, notamment avec la présence au casting de monstres sacrés du genre comme...
le 19 mai 2014
4 j'aime
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
127 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
89 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
78 j'aime
14