Je n’ai rien contre les films où il faut laisser son cerveau à l’entrée de la salle et profiter du spectacle. parfois c'est même salvateur. La saga " Transporteur" , mouais, sans plus. Mais là, quand même... Je n’ai jamais vu un film prendre à ce point le spectateur pour un con. Mais quand je dis pour un "con", c'est même " con amnésique". Enfin qu'attendre d'une production Besson financée par les chaines du groupe TF1 ? Je vous explique le truc : la scène d'ouverture nous présente le méchant, le nouveau caïd de la prostitution sur la côte d'azur. Pourquoi pas...C'est marrant on dirait le méchant de Die Hard 5, décidément si c'est vraiment le même acteur, il doit être abonné aux navets. Mais qu'un quart d'heure plus tard, à cause d'une ellipse temporelle, il réapparaît et ON TE MONTRE LA SCÈNE DE DÉBUT EN NOIR ET BLANC, pour lui et sa compagne, NOPE. Vas-y bordel c'est déjà bardé de clichés et de situations prévisibles gros comme un immeuble de 15 étages, alors si en plus, on nous prend pour des amnésiques atteints d'Alzheimer, faut pas exagérer! Sans compter les placements produits ( coucou, Evian, Audi,)...
Bon, je me calme. Il échappe à la note minimum parce que ce sommet de crétinisme ciné d'une heure et demie dispose tout de même de scènes d'actions pas si mal, c'est fou ce qu'on peut faire avec une bagnole, par exemple ouvrir des extincteurs à la chaîne... Que ne ferait-on pas pour transporter quatre jouvencelles en détresse avec des perruques blondes... Je ne vous fais pas l'affront de vous dire qui elles sont c'est facile à deviner.
En fait ce quatrième transporteur remplit son rôle : celui d'être visionné un dimanche soir avec deux coupures pub sur TMC ou NT 1 en buvant une bière.