Gassot, toi t’es comme la MAAF mais un jour, je t’aurai ! Un jour je t’aurai ! signé Le Guen...

Gassot, toi t’es comme la MAAF mais un jour, je t’aurai ! Un jour je t’aurai ! signé Le Guen...

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est un réalisateur et scénariste français né le 8 mars 1921 à Nantes (Loire-Atlantique) et mort le 21 juillet 2013 à Dinard (Ille-et-Vilaine).

Parmi sa filmographie, il est notamment connu pour avoir réalisé Un taxi pour Tobrouk (1960) avec Charles Aznavour et Lino Ventura, ou encore Le Tatoué (1968) avec Louis de Funès et Jean Gabin.

J'ai redécouvert ce film dont le souvenir était disparu de ma mémoire : je ne me souvenais d'ailleurs plus ni de la fin, ni du scénario de ce film policier ! Tant mieux, je me suis d'autant plus régalé, même si je peux comprendre que les spectateurs les plus jeunes apprécieront moins le côté pépère, un peu suranné, de ce polar qui pourtant faisait recette dans les seventies..

C'est donc un film de "vieux", d'une époque où la Police utilisait encore des méthodes "à l'ancienne"certes, mais qui avaient fait leurs preuves : présence dans les bistrots, chèvres, indics, balances... Tout était bon pour résoudre les enquêtes policières...

Par contre, question violence (mais pas de la maréchaussée) le réalisateur avait dû jouer avec les nerfs de la censure ! Le meurtrier tire sur tout ce qui bouge... Contrairement pas avec l'érotisme par contre, curieusement absent de cette aventure d'hommes avant tout..., mais qui déferlait pourtant sur les écrans ces années là !

La prostituée venue de Hambourg, surnommée la "chleue"ouvrait pourtant de réelles possibilités, mais non : il la voulait, il l'a eue en tuant froidement son proxénète, et elle va assister à la curée...

Un film de vieux ? Ce sera l'avant-dernier pour le cinéma de Denis Marie Joseph Dubois de La Patellière (1921- 2013), qui avait 51 ans lorsqu'il a tourné cette aventure... Un réalisateur qui a scénarisé la plupart de ses œuvres avec 22 longs métrages de 1955 à 1973 (Le Tatoué, c'est lui...) dont celui-ci est l'avant dernier, suivis d'une reconversion pour le petit écran de 1976 à 1993 avec entre autres des Maigret particulièrement réussis...

Il peaufinait ses films et ça se ressent, c'est une aventure de caractère, très proche de la réalité : on sent la patte d'un créateur qui est au sommet de son art... La perfection est de rigueur et rien n'est laissé au hasard avec des points d'ancrages, de repères : la démolition affligeante des anciennes halles de Paris, la construction de la tour Montparnasse... Film d'anciens, assurément, résolument à l'opposé de la mode de l'époque dite "nouvelle vague" : mais quel métier, quelles convictions dans les différents jeux, quels plans millimétrés !

Voir Gabin, tout en sobriété, commissaire divisionnaire à deux doigts de la retraite, (ça ma rappelle "Père et Maire") se faire engueuler par son big-boss joué par Bernard Blier est un régal, un grand moment... On pourra croire Gabin fatigué, un peu mou, mais en fait il illustrait parfaitement bien les anciens patrons de la Police prenant du recul, avec la maturité dans le métier

Tout le casting est aussi une pure merveille de choix réussis, même si à la lecture, il semble éclectique !

Que des pointures ou des "gueules" de haut vol, même si certains artistes étaient inconnus à l'époque...

Un film qui devait porter chance à la longévité de ses participants : Testi (le tueur) 82 ans en 2024 s'est reconverti un temps dans la culture des kiwis, Uschi Glas 80 balais après une vie bien remplie (...)

Quelle surprise de revoir aussi Ginette Garcin si jeune (révélée dans le feuilleton TV "Famille d'accueil") , mais aussi Depardieu dont c'est la quatrième apparition au cinéma, qui a déjà une tronche, une prestance et une présence remarquables... Félix Merten 'Campana, adjoint de Le Guen) "cachetonnant" parfois au cinéma : sa carrière de chanteur ("T'es moche"...) ayant subi le contrecoup de la vague yé-yé, comme tant d'autres crooners... Reconversion réussie : son interprétation comme inspecteur est superbe : "peau-rouge" ou pas ?

La complicité existant à l'époque entre la Police et les voyous longeait parfois la ligne rouge de la permissivité. Elle faisait parfois douter la hiérarchie sur l'intégrité de certains flics tentés de se laisser corrompre par les offres tentantes des truands...

Le réalisateur colle de très près à la vérité de sont temps : peu importe les méthodes des représentants de l'ordre...

La fin que nous offre le réalisateur et que je ne dévoilerai bien sûr pas, est grandiose mais aura privé ce polar à minima de 100 000 spectateurs... Et le côté peu audacieux des images n'a pas joué en sa faveur non plus ... En 1972, Orange mécanique montait sur la première marche du box-office...

"Le tueur" lui n'y a pas eu droit n'ayant que flirté avec la barre du million requis avec 910 500 entrées...

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Paris 1° (1)le 14.02.2023-26.03.2024-


A moins que vous n'enregistriez comme moi, vous devrez subir l'intrusion inopportune de deux pubs sur Paris Première . Détestable : je suis comme Sautet : je trouve que la pub interrompant les films constitue une injure à ses créateurs, un manque de respect, et je n'achèterai pas ce que vante la réclame inopportune. Le CSA hiberne ?

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le 16 févr. 2023

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