Tourné très rapidement dans le but de capitaliser le succès du premier épisode, certaines situations ne sont pas sans rappeler le film de Cunningham, mais en moins inspiré. D'abord, le pitch est invraisemblable ; faire revenir Jason, alors qu'il devait être mort noyé à son enfance dans le premier épisode, mais il a quand même appris à s'habiller d'une salopette et d'une chemise, en plus de s'arborer un magnifique sac à patate sur la tête !
Par contre, j'aime bien le prologue, annonceur de tous ce que feront les films d'horreur ou slasher à venir, mais une chose me dérange un peu. Dans un film ouvertement gore, on voit très peu de gens se faire trucider, on a souvent droit à l'avant (quand le tueur se présente à la victime, et que celui-ci crie) ou après (la personne est déjà morte), les rares morts ou décapitations sont assez peu palpitantes.
On s'ennuie quand même un peu, certaines situations sont cette fois repompées sur The burning (comme la fille qui part se baigner nue et quelqu'un lui pique ses affaires), mais c'est tellement moins bien fait (et puis, ce dernier a l'avantage d'avoir des maquillages de Don Savini qui étaient très réussis), la fin reste par contre intéressante, à l'apparition du flash blanc.
Mais bon, ça ne casse pas trois pattes à un canard, tout ça.