Le premier chapitre était sympathique, des meurtres originaux, du sang et des corps dénudés, du slasher movie qui fait du bien dans la nuit mais surtout la présence de Kevin Bacon, ce qui procure encore plus de plaisir à le revoir, au contraire d'une suite insipide, qui offre peu de surprises.
La scène d'introduction est réussie, après un léger résumé du précédent, on a une scène angoissante nocturne, avant de retrouver une nouvelle fournée de jeunes victimes s'installant à Crystal Lake, ce qui donne lieu à plus d'une demi-heure sans intérêt, ou il ne se passe strictement rien sauf si on aime voir de jeunes éphèbes batifoler un peu partout.
Puis la machine Jason Voohrees se met en marche, rappelant au passage qu'il n'était pas présent dans le premier chapitre, qu'il n'a pas encore son masque de hockey, se contentant d'un sac à patate risible mais surtout on allait découvrir pour la première son visage, une sorte de jumeau maléfique de Sinok.
Les meurtres s’enchaînent, ils sont rapides, banals et ça manque d'hémoglobine, avant de se conclure sur une longue poursuite avec l'héroïne qui crie beaucoup, qui a maintes fois l'occasion de le tuer et inversement, avant de nous offrir un final correct, ce qui me fait dire que le film ne vaut que pour son début et fin, le reste c'est du remplissage.
Un film de commande qui surfe sur le succès du précédent, Steve Miner étant un tâcheron, aucun acteurs se détachant du lot, un copier/coller du précédent mais version soft, un slasher bien fade mais malheureusement indispensable pour comprendre la légende de Jason.