Le cadre est bourgeois, anglo-saxon, on court à poil au ralenti, on fume de l’opium dans une déco léopard et l’on poignarde les petites garces (quoique) en écoutant la musique obsédante de Morricone. Si cette enquête policière n’est pas des plus rationnelles, le réalisateur italien filme avec subtilité la luxure et la morbidité. Pas de crimes sanguinolents non, avant tout des séquences oniriques dont quelques unes vraiment atypiques, faites d'innombrables jeux de miroir et d'allusions psychédéliques. Avec une excellente distribution dont une Florinda Bolkan à tomber, c'est le Lucio Fulci techniquement irréprochable que j'aime, celui des années 60 et 70.