Le Vent se lève par Karim
Il est toujours très difficile de critiquer un Miyazaki, grand fan du réalisateur, j'essaye au maximum de prendre du recul tout en gardant cette image de grand enfant qui m'anime. Mais parlons un peu de cette "dernière oeuvre" de Hayao Miyazaki, Le Vent se Lève.
A chaque Miyazaki, nous avons droit à un sujet intéressant, cette fois-ci on repart dans l'aviation déjà traité avec Porco Rosso mais dans une autre période, celle d'avant et pendant la seconde guerre mondiale. On suit la vie de Jiro, un ingénieur de génie.
Pour son 11e film d'animation, ce biopic se concentre avant tout sur l'homme et non ce qui l'entoure. Le film va suivre le jeune homme, de ses rêves d'aviations à la création en n'oubliant pas de nous donner des explications poussées sur le sujet de l'ingénierie aéronautique. Mais Miyazaki pense aussi à l'amour avec une péripétie importante qui va bouleverser la vie de Jiro.
On peut dire que le film est divisé en deux parties, l'une assez calme où on découvre notre héros, c'est par la suite que Le Vent se lève prend toute sa force avec des scènes d'une émotion rare. C'est aussi à travers une citation que le film tourne "Le Vent se lève, il faut tenter de vivre" que je vous laisserais vous même apprécier. C'est à travers plusieurs thèmes (la mort, la maladie, l'amour, la guerre,...) qu'on contemple la dernière oeuvre du maître japonais. N'oublions pas non plus le compositeur Joe Hisaishi qui aide parfaitement une nouvelle fois avec des musiques justes.
C'est par son histoire magnifique qu'on voit que Miyazaki est toujours aussi doué pour nous faire voyager, nous faire éprouver des émotions simples et nous faire aimer la vie tout simplement.