Il faut tenter de l'aimer...
Le vent se lève, il faut tenter de vivre est annoncé comme le dernier long métrage d’Hayao Miyazaki. Il a décidé de prendre sa retraite après plus de 40 ans de bon et loyaux service. On le retrouvera sans doute du côté du manga et des illustrations car un auteur comme lui ne semble pas près pour autant à ranger ses crayons.
Pour ce dernier long métrage Miyazaki a décidé de ne pas faire comme d’habitude. Plus d’un fans ont été déçu car oui peu de magie et beaucoup de longueurs.
Si le héros voyage à travers des rêves tout au long de sa vie, le reste du récit est plus terre à terre. On suit la vie du jeune ingénieur, son parcours égoïste d’un génie de l’aéronautique. Il s’inspire de la vie de Jiro Horikoshi, l’ingénieur qui dessina le chasseur Zéro, l’avion emblématique de l’armée japonaise pendant la seconde guerre mondiale.
Je n’ai pas réussi à être touché par son héros, il ne pense qu’à ses projets, et semble imperméable aux sentiments humains. Il n’y a donc aucune empathie de ma part pour lui, du coup je n’ai jamais réussi à me sentir concernée par son histoire.
Du côté des points positifs, j’ai aimé les bruitages “humains” des avions, du tremblement de terre de 1923 qui détruisit Tokyo… L’animation, le visuel, la musique tout est toujours au top c’est évident.
C’est beau, mais je n’ai pas été transporté pour autant. C’est un bon Miyazaki, mais pas le meilleur sans doute parce que je l’ai senti amer ou bien parce que l’histoire de Jiro ne m’a pas intéressée plus que ça. Peut-on y voir un film testament, plein de tristesses et de regrets.