Je voulais voler plus haut
Jiro est un enfant perdu dans ses rêves. Il est fasciné par les avions, il est intelligent, curieux, solitaire, il s'informe, étudie, et durant la nuit il perce les nuages et rase les plaines du Japon. Mais il retombe bien vite les pieds sur terre lorsqu'il apprend que ses problèmes de vue ne feront jamais de lui un pilote. Arrive alors dans ses rêves un personnage fictif, son idylle, un ingénieur Italien de renommée internationale dont il a lu les prouesses dans un magazine.
"Si tu ne peux pas vivre tes rêves, créé les."
Jiro se lance alors dans des études d'ingénierie et se fait embaucher par une entreprise fabriquant des avions pour l'armée japonaise. Il grimpe vite les échelons et travaille avec passion sur ses maquettes. Il retrouve une connaissance d'enfance, une jeune fille qu'il a sauvé lors d'un tremblement de terre, dont il tombe amoureux.
"Le vent se lève, il faut tenter de vivre."
J'ai trouvé le film assez bien dans son ensemble, des décors et des dessins très bien travaillés, avec de belles distinctions graphique entre le monde imaginaire et le monde réel. Le film est long, plat, sans énormément de dialogues, mais on ne s'ennuie pas. Il est beau, très beau, tellement beau que j'en voulais plus. J'ai attendu que l'avion dans lequel Hayao Miyazaki nous a embarqué nous transporte plus haut, beaucoup plus haut, mais au final il nous laisse planer durant deux belles heures et nous fait atterrir calmement dans la plaine.