Ce film est un chef-d'œuvre rare pour plusieurs raisons :
- alors que depuis longtemps les réalisateurs mexicains copient les normes de la mécanique hollywoodienne, la photographie en noir et blanc de Martín Boege et Oscar Hijuelosrenoue avec les meilleurs films mexicains des années 40 et 50 ;
- la musique diégétique et les silences renforcent la dramaturgie des images ;
- la réalisation et le jeu des acteurs, spécialement celui de Ángel Tavira (son unique film), sont époustouflants ;
- le thème de la guérilla au Chiapas est traité de manière réaliste et non selon les clichés fabriqués par Le Monde diplomatique.
Lire :
- El violín, Centro de Capacitación Cinematográfica , 13/07/2015.
- El violín, La Jornada, 31/12/2006.
- El violín, arma de Don Ángel Tavira, Proceso, 29/04/2007.
- Le violon une saveur documentaire, Séquences.
- El violín, Unarte.
- Dossier Films non bavards, Monde en Question.