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Comprendre le scenario d'un film est-il un critère de qualité ?
C'est la question qu'on pourrait se poser à propos de League Of Gods, plus connu sous le nom de 3D Fēng Shén Bǎng en Chine.
Le film est inspiré d'une chronique chinoise de 600 chapitres écrites et rédigés pendant deux siècles. A l'heure ou les lecteurs de One Piece se gargarise d'assister à une des publications les plus longues de l'histoire, cela permet de relativiser.
On comprend dans ce contexte d'ailleurs que certains fans de la première heure ait été déçu par la fin après autant de temps d'attente.
Quoiqu'il en soit, il semblerait que le film soit un condensée d'histoire chinoise connu de tous sous les latitudes de Shanghai, mais très peu diffusé chez nous. Cela rend donc le film assez cryptique pour ceux qui n'aurait pas la ref.
Cependant, l'essentiel n'est peut être pas forcément là, tant l'idée d'avoir rendu Jet Li Cocaoinomane pour l'occasion est un idée de génie et nous fait oublier que le film a surement une histoire construite et logique.
Je dis ça, car le film pose une deuxième question : Est-ce qu'un film en 3D peut supporter la 2D ? Est ce qu'un film en chinois peut la supporter la VF ? En un mot comme en cent, est-ce que regarder un film dans un autre format que celui choisit par les auteurs est une bonne idée ?
La réponse est OUON, un condensé de oui et de non. Le film est en effet tourné sur fond vert et beaucoup de personnage ont été généré artificiellement. Pour autant, la direction artistique est plutot réussi, même si elle est très inspiré des arènes de Tekken 3 (les millenials auront la ref). Ceux qui feront une pause au milieu du film pour aller aux toilettes, remarqueront que le renard à neuf queue n'en a que 8. Cela est dommageable quoique divertissant quand on est distrait et en pleine reflexion pour raccrocher les wagons du scenario.
League of gods est donc un film.
Et c'est déjà pas mal.