Voici les origines des tueurs de Massacre à la tronçonneuse et surtout du personnage central, le monstre sacré du cinéma d’horreur Leatherface, créé par Tobe Hooper et Kim Henkel en 1974. A la fois road movie et origin story ce huitième épisode de la saga horrifique est réalisé par le duo de cinéastes français Alexandre Bustillo et Julien Maury (À l'intérieur, Aux yeux des vivants) qui signent ici leur premier film américain pour Millennium Films et Campbell Grobman Films. Placé en institution pour avoir massacré la fille du shérif Hartman, un fils de fermiers criminels profite d'une émeute pour s'évader en prenant une infirmière en otage. Au casting horrifique nous retrouvons Stephen Dorff (La Nuit du Jugement, American Hero), Lili Taylor (Mystic Pizza, To the Bone) et une bande de jeunes premiers ; Sam Strike, Vanessa Grasse, Jessica Madsen, James Bloor, Sam Coleman, Finn Jones (Détour mortel 5) et Christopher Adamson (Le Phare de l'angoisse).
Arrêter les débiles !
Une jeune infirmière est kidnappée par quatre adolescents violents évadés d’un hôpital psychiatrique avant d’être embarquée dans une virée pour l'enfer. Poursuivi par un agent des forces de l’ordre dérangé et avide de vengeance, l’un de ces jeunes aura dès lors une destinée tragique et les horreurs auxquelles il va faire face vont peu à peu le transformer et faire de lui le monstre connu aujourd'hui sous le nom de Leatherface...
Je crois que c'est la solitude qui l'a tué !
Après une multitude de suites, remake et autre prequel de remake souvent ratés venus se greffer au premier chapitre culte, la franchise horrifique se voit enrichi d’un nouveau prequel au budget dérisoire de deux millions de dollars revenant sur la jeunesse du boogeyman redneck, cannibale et consanguin. Ce direct to vidéo, interdit aux moins de 16 ans a au moins pour lui la générosité d'une lecture facile et rapide, cependant l'histoire et les scènes chocs sont le plus souvent aux abonnés absents avec le twist final que l'on voit arriver dès la première demi-heure ! Massacré et amputé de près de trente minutes selon les dires des cinéastes pendant la postproduction, l'œuvre reshootée et remontée par la production, pourra peut-être revivre dans une version director's cut !
NICE TO MEAT YOU.