Bon, ça aurait pu être bien pire mais c'est pas génial pour autant.
On suit une jolie blonde qui aime bien les romans d'horreur, jusqu'à ce que l'un d'entre eux finisse par devenir réalité et qu'elle devienne la muse du psychopathe fictif, amant fou de douleur qui s'est mutilé le visage pour pouvoir ensuite le reconstituer avec des morceaux arrachés aux cadavres de ses victimes pour plaire a sa belle. Victimes qui sont donc piochées dans l'entourage de Mademoiselle, qui essaie désespérément de convaincre son imbécile de copain policier que tout est lié au bouquin, alors qu'il est persuadé qu'elle confonds juste la fiction et la réalité...
Dans le même thème de l'écrivain d'horreur qui donne vie a son bestiaire fantastique, ces Lectures Diaboliques précèdent le chef d'œuvre de John Carpenter In The Mouth of Madness. Sans lui faire aucune ombre cependant, c'est une honnête série B de petit budget qui ressemble à un épisode des premières saisons des Contes de la Crypte, avec cette photographie jaunâtre typique 80's, ces effets gore caoutchouteux avec du sang bien rouge, et une étonnante bestiole mi-homme, mi-chacal complètement dingue, animée image par image, qui sauve d'ailleurs le final assez classique.
C'est dommage, la bonne idée du début, assez perturbante, de mélanger fiction et réalité en gardant la même photographie avec ses couleurs criardes, et le même genre de décors est assez sous exploitée, on voit les rebondissements arriver de très loin passé ce premier quart d'heure donc on oublie. Bon le tueur avec sa tronche cousue main est plutôt inquiétant, y'a quelques scènes amusantes et c'est pas très long. voilà.