C’est un peu compliqué de suivre les sorties des adaptations animées DC, entre les films indépendants, et la continuité Tomorrowverse démarrée en 2020 via Superman: Man of Tomorrow. Ce nouveau long-métrage, toujours chapeauté par les studios Warner Bros. Animation, appartient donc à cette refonte et se concentre principalement sur Supergirl, avec une origin story expéditive peu utile au vu de l’ellipse qui suit. On apprend que la Justice League est officielle, suite au teasing à la fin de The Long Halloween. L’histoire n’est pas très intéressante, et se confond avec le genre de scénario que l’on trouve dans les dessins-animés épisodiques : Kara Zor-El a du mal à s’adapter à la vie sur Terre ; son cousin l’envoie donc s’entraîner dans le futur avec la Legion Academy. Clairement, c’est une aventure quelconque dans un esprit enfantin, un peu inspiré par Young Justice, qui n’a aucun impact sur le plan général, malgré la scène post-credit. Graphiquement, on garde le style 2D traditionnel, à l’aspect crayonné, colorisé de teintes pastels chaleureuses qui fait écho aux planches des comics. Malgré un trait plus SF, du fait du contexte futuriste, les backgrounds sont plats et manquent cruellement de vie ; de même, certaines animations rudimentaires jurent par leur médiocrité.