Victime d'un attentat où périssent sa mère, sa fille et son épouse, un homme se laisse convaincre par une association d'autodéfense de faire justice soi-même.
Sorti un an après l'abolition de la peine de mort, Légitime violence entend faire polémique, par le titre, le sujet, on craint de voir un nouveau Justicier dans la ville.
Mais le film de Serge Leroy se veut plus subtil que ça, et on a en fin de compte un thriller assez sympathique, TRÈS connoté 80's, avec son intro où on voit Plastic Bertrand, et deux scènes gratuites où des actrices apparaissent nues, mais on retrouve un Claude Brasseur en grande forme, dans un rôle opposé à celui qu'il jouait dans La guerre des polices, produit par la même Vera Belmont, un jeune Christophe Lambert dans un de ses premiers rôles, Thierry Lhermitte, Véronique Genest (qui ressemblait alors beaucoup à Marlène Jobert), ainsi que le regretté Michel Aumont en chef de la police.
C'est fait sans grand génie, dans la lignée de ces polars dont le cinéma français nous abreuva dans les années 1980, mais ça évite tout de même le côté Charles Bronson en étant un peu plus subtil que ça.