En 1993, les slashers étaient encore un peu à la mode. Alors on en faisait sur tout et surtout sur n'importe quoi.
Ici, on nous raconte l'histoire d'un Leprechaun qui revient pour récupérer un sac d'or dans une maison que Jennifer Aniston retape avec son père et un bellâtre. Rien de plus normal et de classique, vous me direz. Sauf qu'ici, on navigue entre grand n'importe quoi jouissif et catastrophe industrielle. Le film a une image absolument dégueulasse, un jeu d'acteurs parfois scandaleux, mis à part Jennifer Aniston et ne tient pas la route sur 90 minutes. Mais le personnage de Leprechaun est tellement réussi et drôle que le spectateur reste intéressé, malgré des scènes catastrophiques. Objet étrange, oscillant entre la comédie et le plus pur film d'horreur, Leprechaun ne doit rien à son exécrable réalisateur, Mark Jones.
En résulte un film jubilatoire par moments, catastrophique à d'autres, tout juste regardable au final, sorte de sous-Chucky. 5 suites ont suivi. J'en connais un qui va vivre de longues heures...