Résumer "Les 3 p'tits cochons" à un passe-temps serait trop maigre. En faire un film de référence serait assez abusé.
C'est donc un bon film, du début à la fin, qui n'a pas de longueurs, où l'histoire est aussi intéressante que le panel de personnages qui s'agitent pendant deux heures sur notre écran, et où les dialogues sont, somme toute, bien trouvés.
Ce genre de bons petits films qui devrait servir de référence à de nombreux autres, oui.
Je vais vous sortir exactement le même refrain qu'à chaque fois : non, je ne vous raconterais pas l'histoire, le petit texte qui s'affiche, là, oui, vous le voyez, en-dessous du titre et de son année, le fera bien mieux que moi. Mais laissez-moi vous dire que "Les 3 p'tits cochons", c'est une sorte de conte pour grands enfants qui ont leur libido qui les démange.
Ce sont des histoires de cul, donc. Des histoires de tromperies.
Avec ce petit côté réaliste assez plaisant en prime. Ces personnages, ça pourrait finalement être nous. Cette envie de voir ailleurs, oui, on la connait tous, voilà. Ici, ça se concrétise. Et, des deux côtés, toutes les réactions sont compréhensibles, on n'a aucun mal à se reconnaître ici et là, à se dire qu'on aurait pu dire ça, qu'on aurait pu faire ça.
Même si je ne pense que "Les 3 p'tits cochons" se targue d'être un film psychologico-social qui dénonce telle ou telle chose ou prône telle ou telle valeur. Ou ce genre de trucs. Vous voyez très bien ce que je veux dire. N'en faisons donc pas trop. Car la légèreté de ce film, c'est aussi sa force. Je l'ai dit : c'est un conte. C'est un bon moment.
C'est un bon film.