Loin de la recherche pénible d’une quelconque psychologie des personnages, d’un passé douteux ou d’une foi vacillante en leurs super-destinées, Les Quatre Fantastiques et le SS, se regarde comme un épisode de la bande à Scoubi. C’est croquignolet, il y a de l’action, un méchant, un faux-méchant-gentil et un très très vilain méchant et tout le monde est sauvé à la fin.
Le scénario est à l’image des super-pouvoirs des héros, à la fois extensible et invisible, il est également fort probable qu’il soit inflammable. Chose que l’on aurait pu vérifier avant le tournage, histoire de faire économiser quelques millions à l’industrie du cinéma. Mais bon, dans le fond, c’est gentillet, ce n’est ni prétentieux ni épileptique. Cela remet les super-héros au rang qui leur est destiné : des mecs sympas avec des pouvoirs qui sauvent des gens et parfois le monde.
Ici la petite bande rencontre un personnage assez cool qu’est le Surfeur d’Argent, qui a l’avantage de garder une part de mystère assez sympathique. Bon par contre, les scénaristes n’ont pu s’empêcher de ressortir de derrière les fagots un vrai méchant qui ressuscite campé par le mauvais McMahon qui aurait mieux fait de rester dans Charmed.
Parfois faut pas se prendre la tête et réaliser un film à l’image simple et bon enfant d’un comic. C’est chose faite.