8 clos

CECI N'EST PAS UNE CRITIQUE MAIS UNE IMPRESSION D'APRES VISIONNAGE
L'air de rien, je m'attendais à être déçu même si secrètement j'espérais le contraire.
J'avais ouï dire de ci de là des "C'est pas son meilleur" ou "Il n'est plus trop inspiré" "Après Django, Django fait du ski".
Alors autant Le boulevard de la mort, j'ai un peu moins aimé mais malgré tout, j'avais apprécié l'exercice de style, dans la forme, réussi.
Dans le cas des 8 bavards, même si on retrouve la touche Tarantino, chaque note de son clavier est accompagnée d'un bémol. Les dialogues sont soignés mais moins percutants, moins relevés que dans ses autres œuvres. Le langage de charretier ne fait pas tout.
La violence est au rendez-vous mais se fait beaucoup plus rare que précédemment.
Au casting, les habitués, les valeurs sûres qui font le taf. J'étais content au passage de retrouver
Jennifer Jason Leigh, quelle actrice. Je l'avais trouvée magistrale dans JF partagerait appartement.
Le travail sur la lumière apporte un vrai plus à l'ambiance.
Malgré ces qualités indéniables, il demeure des longueurs, des passages creux, et quelques tours de passe-passe recyclés.

Enfin, si Pulp fiction ou Django pouvaient quasi faire l'unanimité, ce ne sera définitivement pas le cas des 8 Salopards, à moins que tout le monde ne se mette à le descendre.
Un bon film certes, mais clairement le moins bon de Tarantino.