Peckinpah Hardcore
Le film va diviser... Encore plus que d'habitude pour du Tarantino, mais sur le plan moral essentiellement, là où les précédents Tarantino décevaient également sur la forme, avec des films...
Par
le 25 déc. 2015
261 j'aime
26
Avec "les 8 salopards", Quentin Tarantino récidive dans le
western après "Django unchained". Le film est essentiellement un huit
clos ou "8 salopards" sont bloqués dans un chalet durant une tempête de
neige dans le Wyoming. Dés l'entame du film, le ton est donné sur les
premières notes de la musique d'Ennio Morricone et un gros plan sur un
Calvaire enneigé derrière lequel on voit poindre une diligence.
Les protagonistes majeurs du film se rencontrent les uns après les autres
(le commandant Warren (Samuel Jackson), le bourreau (Kurt Russel), la
prisonnière Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) puis chris mannix dit
le shériff (interprété par Walton Goggins).
Dès le début du film, on est dans l'univers familier de
QuentinTarantino: beaucoup (trop?) de dialogues (triviaux) la plupart du
temps, on sent la méfiance et l'hostilité naissante entre les
différents protagonistes qui se connaissent tout du moins de réputation. La diligence arrive au chalet de Minnie où ces
4 salopards vont en rencontrer 4 autres...
Avec ce film, Tarantino met un pied dans l'intrigue policière à la
Agatha Christie, l'ombre "des dix petits nègres" planant sur le scénario
qui est assez travaillé. J'ai personnellement apprécié le film, la
vision de l'ouest du réalisateur, aux antipodes des westerns de John
Ford et de son acteur fétiche John Wayne, qui nous livre une vision
complétement désenchantée et impitoyable de l'Ouest américain au XIXème
siècle.
Le casting est bon, certains acteurs sont de grands habitués des
films de Tarantino: Samuel Jackson toujours aussi cabotin, Kurt Russel,
Tim Roth, Michael Madsen et Jennifer Jason Leigh (ceux qui ont vu "jeune
femme partage appartement" ne l'ont pas oublié) qui fait un retour
gagnant . Les spectateurs ne peuvent qu'avoir été impressionnés par ce
qu'elle endure durant la totalité du film, l'actrice ressemblant à la
fin du long métrage à une actrice échappée d"'Evil Dead" ou de "Carrie au
bal du diable".
La bande originale d'Ennio Morricone est de toute beauté.
Petite précaution d'usage: le film est gore, la fin morbide et les
dialogues assez triviaux et donc plutôt réservé à un public averti
(l'interdiction moins de 16 ans lui aurait fermé les portes d'un succès
commercial d'où l'interdiction moins de 12 ans avec avertissement).
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2016 et Les films aux meilleurs castings
Créée
le 11 janv. 2016
Critique lue 350 fois
7 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Les 8 Salopards
Le film va diviser... Encore plus que d'habitude pour du Tarantino, mais sur le plan moral essentiellement, là où les précédents Tarantino décevaient également sur la forme, avec des films...
Par
le 25 déc. 2015
261 j'aime
26
On pourrait gloser des heures sur chaque nouvel opus de Tarantino, attendu comme le messie par les uns, avec les crocs par les autres. On pourrait aussi simplement dire qu’il fait des bons films, et...
le 9 janv. 2016
206 j'aime
31
Crucifiée, les yeux tournés vers une terre enneigée, une statue christique enclavée au sol observe de loin cette Amérique qui subit les cicatrisations cathartiques du clivage des contrées du Nord...
Par
le 6 janv. 2016
144 j'aime
20
Du même critique
Face à une invasion d'araignées, les habitants d'un immeuble de Noisy le Grand vont devoir s'organiser pour survivre. Vermines est un film d'horreur français de Sébastien Vaniček sorti en décembre...
le 7 janv. 2024
70 j'aime
La critique ci-dessous a été écrite au fil de l'eau depuis fin 2014. Attention, les spoilers sont nombreux Saison 1 à 6: Pari réussi que cette transposition de la BD (en plus édulcorée) au petit...
le 30 déc. 2014
67 j'aime
51
Après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils disparu depuis 10 ans. Titane : la rencontre entre 2 personnes qui ont besoin d'amour... Titane est un film d'horreur français de...
le 26 juil. 2021
59 j'aime
23