La nostalgie qui traverse le film charrie jusqu'au spectateur un rythme lent, un fil peu tendu. Pour le dire franchement, il y a de l'ennui dans cette traversée mélancolique.
Louise rentre chez ses parents un été et revient sur les terres de son premier amour lesbien. Elle arpente la forêt et au dessus se peignent leur amour adolescent, leur cabane cachée, leur premier baiser.
Ce chemin dans le passé est très bien retranscrit avec la superposition de photographies (le présent) avec des dessins animés (les souvenirs attachés aux lieux).
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J'ai réalisé cette série de critiques dans le cadre de Cineffable, festival international du film lesbien & féministe de Paris. Mon objectif est d'écrire une critique rapide pour chaque film présenté, le plus à chaud possible.