Les Acacias par barth0lemew
Un routier part du Paraguay, transportant des troncs d’arbres. A la demande de son patron, il conduit une femme et son bébé de cinq mois pour Buenos Aires. Après une bonne demi-heure de film, l’homme bougon se socialise avec ses passagers.
Les acteurs sont bons pour ce qu’on leur demande. Aussi touchant qu’il puisse être, l’évolution du routier reste convenue.
La mise en scène est basique. Afin de ne pas trop exciter le spectateur, 90% des plans sont fixes. Les 10% restants sont ponctués de mouvements lents et courts, presque imperceptibles. Etant sa première œuvre, je reste indulgent. Il aura peut-être apprit à faire un travelling d’ici son prochain long.
Il y a 3 ans et 23 jours, j’écrivais une critique sur le film « Somewhere ». Je félicitais ce dernier pour son « rythme lent », ses « plans statiques », sa réalisatrice qui prenait son temps. J’aime également les scènes qui disent tout sans prononcer un mot. Pourquoi ça n’a pas été le cas pour « Les Acacias » ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Est-ce qu’il me manque des bases cinématographiques pour le comprendre ou l’apprécier ?
Solsbury me conseille un régime spécial Yasujirô Ozu.
Au final, je retiens essentiellement une chose de ce film qui peut être difficilement appréhendable. La dernière séquence.